Comment parler des 24 h du mans sans évoquer Henri PESCAROLO

Pour se souvenir de la 1ère victoire MATRA ce petit hommage en dessin

De tous temps, les ingénieurs ont cherché à tiere le maximaum de la technique, des performances, du règlement...et de leur inventivité.

Le résultat fut (souvent) désastreux a quelques exceptions près

En 1958, déjà, la recherche aérodynamique a donné naissance à cette COOPER

Puis la mode des ailerons a donné lieu à une escalade avec les doubles ailerons mobiles

Et même à ce délire pouvant faire croire que cette BRABHAM a pu être sponsorisée par IKEA

Après l'interdiction de ces ailerons géants même plus récemment on a joué sur les ailerons avant

Et arrières

Et même entre les deux

Les ingénieurs ont tenté l'aventure de la transmission intégrales

De la turbine

Du retout au radiateur unique à l'avant (un refroidissement inefficace, un cockpit transformé en sauna et surement une des plus laides des F1 de tous les temps)

De l'"aspirateur" (Un GP, une victoire...et une interdiction immédiate)

Et des 6 roues

TYRRELL (une victoire)

MARCH

WILLIAMS

Et même FERRARI

(Cette liste n'est pas exhaustive et laisse la place à d'autres articles )

Ma première "rencontre" avec le sport automobile remonte à 1970

J'étais un pré ado qui pour s'occuper lors d'un repas de famille avait trouvé refuge devant la télévision.

A l'époque le rendez vous sportif dominical s'appelait "Sport Dimanche" et si les courses automobiles n'étaient que  rarement diffusé, le GP de MONACO était une des exceptions

C'est ainsi que j'ai assisté à ce GP devant l'écran et que je n'ai pu détacher mon regard tant cette course fut épique

Rappelons que dans les années 70, la F1 ne ressemblait en rien à ce qu'elle est aujourd'hui

A MONACO, pas de stands, de motor homes.

Les équipes étaient hébergées dans les garages de la ville et ce sont les pilotes eux mêmes qui les amenaient aux stands, au ralenti et de façon décontractée tel Denny HULME, champion du monde 1967

Lors de cette édition 1970, le 1er élément marquant fut la pluie qui perturba les essais du vendredi permettant à Jack BRABHAM de se livrer à une des facéties dont il avait le secret

Cette pluie empêcha même Johnny SERVOZ GAVIN, le second pilote de l'écurie de Ken TYRRELL de se qualifier.(au second plan sur la MARCH N°20)

Certes, TYRRELL avait troqué les MATRA championnes du monde 1969 contre de modestes MARCH 701, mais le coup fut si rude que le pilote français se retira de la compétition le soir même!

Un pilote s'en allait, un autre arrivait puisque cette édition marquait les  début en F1 de Ronnie PETERSON, sur MARCH également

La course, elle se déroula sous un ciel plus clément et BRABHAM après s'être débarrassé de Chris AMON, se promenait en tête.

C'était sans compter sans un diable d'autrichien, sur une LOTUS apparue en 1967 et championne du monde 1968 (mais évoluant sans cesse).

Jochen RINDT fit ce jour là une remontée au sein du peloton (eh oui on doublait à MONACO) et à quelques encablures de l'arrivée, il talonnait la   BRABHAM du triple champion australien.

BRABHAM avait course gagnée quand dans le dernier virage, il bloqua ses roues, glissa et heurta le rail...

Les quelques secondes nécessaires à repartir suffirent à RINDT pour passer et gagner ce GP de MONACO à la surprise générale à commencer par le directeur de course qui attendant la BRABHAM verte oublia d'abaisser le drapeau au passage de la LOTUS rouge!

RINDT fit un tour supplémentaire avant de recevoir le trophée et les honneurs de la famille princière.

Je ne connaissais alors que quelques pilotes: Jim CLARK, Jackie STEWART, Jean Pierre BELTOISE et Jacky ICKX mais le nom de Jochen RINDT rejoignit et dépassa les autres à mon maigre panthéon (il s'est largement garni depuis)

Tout l'été je suivais dans la presse, les résultats de Jochen, vibrant à ses victoires (il y en a eu d'autres après MONACO) jusqu'à ce jour de septembre où j'appris par la radio qu'il avait été victime d'un accident mortel à MONZA

RINDT fut sacré champion du monde à titre posthume et pour moi, le virus F1 m'avait gagné pour ne plus me quitter.

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